Quels sont vos symptômes?
Il n'est donc pas étonnant qu'elles constituent un haut facteur de risque de blessures et autres pathologies, qui peuvent affecter différentes structures anatomiques et se présenter sous divers aspects. Le menu ci-dessus vous permettra d'explorer les traitements offerts à la Clinique Chirurgicale de Laval pour soigner les différents maux qui touchent la région de la cheville et du pied.
Douleur de la cheville
La cheville est vulnérable et fréquemment blessée. Le poids du corps est supporté entièrement par le pied et la cheville. L'articulation de la cheville est comme une charnière activée par de larges tendons qui subissent des tensions importantes et qui peuvent montrer des signes d'usures à l'usage répété (tendinopathie du tendon d'Achille, du jambier postérieur ou des péroniers).
Quoi faire?
Le port d'orthèses plantaires, la modification de l'entraînement et/ou le port d'une chevillère peuvent être bénéfiques. Les ruptures plus importantes seront confirmées par imageries et peuvent nécessiter des reconstructions tendineuses du tendon d'Achille ou de l'arrière pied.
Une torsion de la cheville peut laisser des séquelles significatives, même si les ligaments guérissent généralement bien après une entorse simple de la cheville.
Les ligaments déchirés peuvent créer une interposition articulaire (lésions méniscoïdes) ou des fragments osseux détachés (souris articulaires ou ostéochondrite disséquante).
Une entorse peut aussi laisser des séquelles d'instabilité de la cheville quand on a l'impression que quelque chose se déplace à l'intérieur.
Quoi faire?
Il faut rééduquer la cheville par des exercices de proprioception, dès le contrôle de la douleur et la diminution de l'oedème, par application de glace, compression, élévation et repos. La persistance de douleur après plus de 3 mois nécessite une investigation et une imagerie avec colorant pour visualiser l'intérieur de l'articulation de la cheville. Occasionnellement, on doit aller visualiser l'intérieur, nettoyer et enlever les tissus endommagés par arthroscopie de la cheville. Si la cheville est instable, une procédure de stabilisation des tendons ou des ligaments de la cheville peut être nécessaire.
Une cheville qui bloque et qui devient de plus en plus usée peut développer de l'arthrose tibio-astragalienne ou sous-astragalienne. Cette pathologie est très handicapante et douloureuse à la marche.
Quoi faire?
Lorsque le cartilage articulaire est endommagé, il n'y a pas d'espoir de régénérescence et l'inflammation peut être contrôlable par des anti-inflammatoires, des infiltrations stéroïdiennes et du repos. Quelquefois, on doit considérer la soudure de l'articulation (arthrodèse de la cheville) ou le remplacement de l'articulation (arthroplastie de la cheville).
Douleur et déformation du pied
Les déformations du pied sont complexes et représentent souvent une imbalance musculaire influencée par le poids du corps à supporter. Le pied creux doit être investigué avec précaution. Le pied plat peut nécessiter un support surtout s'il n'est pas rigide. La radiographie confirme les angulations anormales. Les déviations des orteils (Hallux valgus ou rigidus, orteils en marteaux ou en griffe) entraînent souvent un inconfort au port de chaussures. Les douleurs plantaires sont de différentes origines, mais se différencient par un examen clinique, en général (névrome de Morton ou fasciite plantaire).
Quoi faire?
Un clinicien d'expérience peut vous conseiller, car il n'y a pas de recettes miracles et qu'il n'y a pas deux pieds pareils ! Avant de considérer la chirurgie, il faut épuiser toutes les options, car on ne peut reculer !
L'exérèse de nodules, de kystes et de névromes peut procurer un soulagement significatif. La correction de déformations d'orteils (arthroplastie métatarsophalangienne) est toujours une chirurgie d'envergure qui prend du temps à s'adapter. La douleur au talon non soulagée par la talonnette et les infiltrations nécessite rarement une chirurgie de relâchement du fascia plantaire.
Référence: Guide familial des symptômes, sous la direction du Dr André-H. Dandavino, en collaboration avec l'association des médecins de langue française du Canada, 2e édition, Rogers 2003. (chapitre: 107, 142, 182, 228, 233, 250, 311)